On va encore attendre avant de voir l’Afrique réunie au Cameroun. Comme une marche vers une destination inconnue, la Can marche et continue à faire ses petits pas avec son fils monsieur renvoi.
Elle emporte avec elle les différents espoirs d’occasionnels opérateurs économiques et leurs différents investissements. Qui est coupable ? Monsieur Covid ! Il est venu comme un monsieur de petite taille, et a envahi le monde.
Il fait renvoyer tous les évènements. Notre très chère CAN n’a pas échappé à la règle. Décision : renvoi pour 2022. Dans la rue, chacun se plaint. La vendeuse de beignets se réjouissait déjà des foules qui devaient converger vers le stade; les vendeurs de sifflets avaientt déjà des stocks aux couleurs des différentes nations : Ghana, Côte d’Ivoire, Bénin, Égypte …etc.
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Chaque pays avait déjà des stocks de drapeau quelque part à Douala ou à Yaoundé. Les hôtels se mettaient déjà au pas, le luxe y était comme dans les rues de Dubaï. Certains, très sûr d’eux, avaient déjà des maillots estampiller « CAN 2021 » et comptaient déjà leurs énormes entrées.
Et le gouvernement ? Lui il se battait pour ne pas subir un nouveau glissement. Comme une sauce célèbre au Cameroun, le « nkui », la CAN a glissé, et leurs efforts avec.
Les camerounais ont désormais tous, chacun en soi, le fantôme du dernier renvoi, non, du dernier glissement. Madame la CAN continue sa marche et emporte aussi bien les plans économiques de citoyens lambda que les calculs des gros opérateurs économiques.
Comme on le dit au Cameroun, on va faire comment ? C’est le « ndem » chaque jour. Chacun attend le moment où des véhicules portant Mohamed Salah, Sadio Mane ou Aubameyang traversera les rues de Makepe ou de Nlonkak.
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