Le début de cette semaine a vu au Cameroun le début de l’examen du baccalauréat de l’enseignement générale.

Les élèves qui se sont préparer pendant 10 mois grâce à la pandémie du coronavirus se sont diriger vers les salles d’examen avec la ferme intention de décrocher leur diplôme et avoir accès au monde universitaire. Comme il est de costume au Cameroun, des épreuves, communément appelées « eau » en référence à la facilite à ingurgiter ce liquide, circulent entre les candidats.

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Pour la plupart du temps, cette eau est sale et ne vient pas l’examen. Mais cet année, l’eau a été claire et même très claire.  Les épreuves mises en cause sont celle de sciences physiques, de chimie et de sciences de la vie et de la terre. Les élèves ont eu l’eau et leur attitude après les épreuves en témoigne.

Chacun sourit et sait qu’il a marqué un bon but, mais l’eau trop propre cache souvent un poison mortel. Le canal de transmission des épreuves étant internet, l’Office au Cameroun du Baccalauréat n’a pas dérogé à la règle des récepteurs de l’eau ; et étant les contrôleurs de la circulation, la décision de la reprise des épreuves en question est communiquée au journal télévisé.

Stupeur et incompréhension des élevés et parents. Chacun y va de son idée entre ceux qui accusent le gouvernement, ceux qui accusent les enseignants, et ceux qui accusent le système éducatif. Chacun sort son argument, mais le constat est là : lundi, tout le monde ira recommencer les épreuves en question, et cela sans négociation. Les élèves ont eu l’eau qui les a noyés dans un recommencement.