Plusieurs jeunes maliens, manifestants contre le pouvoir du président d’Ibrahim Boubacar Keïta, ont été littéralement mutilés par la police. Une situation complètement inacceptable!
Depuis plusieurs mois déjà des maliens envahissent régulièrement les rues pour manifester leur opposition à l’actuel président, Ibrahim Boubacar Keïta. Une principale revendication revient : La démission pure et simple du chef de l’État dont la légitimité est désormais contestée.
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Face à la nature des manifestations, leur récurrence, l’abnégation des manifestants, mais aussi les dérives qui accompagnent leurs gestes : cassures, pillages de magasins et de boutiques, des bâtiments brûlés…etc., face à cela, on observe une opposition de plus en plus violente des forces de sécurité, vraisemblablement submergées, mais aussi agacées par l’entêtement au Mali de ces jeunes qui ne finissent pas de dire tout le mal qu’ils pensent du Régime.
Qu’il soit clair pour tout le monde : Manifester est un droit. Oui! Mais piller, provoquer des policiers, brûler des bâtiments représentatifs sont des crimes.
Ils l’ont tué à balle réelle parce qu’il demandait une bonne gouvernance politique et économique de son pays.
— KONATE Malick (@konate90) July 13, 2020
Peuple du Mali ! Indignons-nous et réclamons la justice. #OnNeTirePasSurSonPeuple pic.twitter.com/eCVrgcKqil
CEPENDANT…ceci justifierait-il les actes, pour ainsi dire, barbares des forces de maintien de l’ordre à l’endroit des manifestants? oh que NON! NON ET NON! Rien ne pourrait justifier cette démarche de la police malienne et de ses donneurs d’ordres. L’État n’entre pas en confrontation avec la population. Il ne perd pas son sang-froid. Il ne fait pas usage de moyens d’actions démesurées et d’une rare violence.
IBK n’est pas le Mali
L’État devrait fait plutôt usage des immenses sources mises à sa disposition pour convaincre, pour rassurer, pour calmer. Le brave policier malien, le brave fonctionnaire ne doit pas se voir comme au service d’un Régime et d’un seul homme, jadis populaire et désormais vomit par les siens. IBK c’est IBK! Le Mali c’est le Mali!
L’État malien et tous les braves femmes et hommes qui le servent en toute sincérité ne doivent pas être utilisés aux fins basses et peu glorieuses par un président aux abois. Démissionnez, monsieur le président! Et cessez d’utiliser des pauvres policiers pour votre pouvoir sans peuple!
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