Coup d’État militaire en Birmanie – Dans la nuit précédant la première session du Parlement nouvellement élu en Birmanie, l’armée a procédé à des arrestations de cadres du parti d’Aung San Suu Kyi. La chef de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a également été mise aux arrêts. Les indices montrent qu’il s’agit d’un coup d’État bien préparé par l’armée qui reprend ainsi les rênes du pouvoir.
L’armée birmane s’est emparée du pouvoir lundi lors d’un coup d’État contre le gouvernement démocratiquement élu de la lauréate du prix Nobel Aung San Suu Kyi. Cette dernière a été mise aux arrêts avec d’autres dirigeants de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Selon une chaîne de télévision pro-militaires, l’armée aurait procédé à ces arrestations en réponse à une [prétendue] «fraude électorale». Elle remet ainsi le pouvoir au commandant en Chef Min Aung Hlaing, et décrète l’état d’urgence pour un an.
Les réactions
Les réactions au coup d’État ne se sont pas faits attendre. Le nouveau ministre des Affaires Étrangères des États-Unis, Antony Blinken, s’est dit préocupé par les événements en Birmanie. Il demande à l’armée de mettre fin à « ces actions ».
« Les États-Unis se sont déclarés gravement préoccupés par les informations selon lesquelles l’armée birmane aurait détenu de nombreux dirigeants civils du gouvernement et de la société civile. Les militaires doivent immédiatement annuler ces actions. »
The United States expresses grave concern regarding reports the Burmese military has detained multiple civilian government and civil society leaders. The military must reverse these actions immediately.
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) February 1, 2021
Le gouvernement australien s’est dit « profondément préoccupé par les informations selon lesquelles l’armée du Myanmar cherche à nouveau à prendre le contrôle du Myanmar. »
« Nous soutenons fermement la reprise pacifique des activités de l’Assemblée nationale, conformément aux résultats des élections générales de novembre 2020. », a déclaré la ministre des Affaires Étrangères.
Singapour s’est dit gravement préoccupée par l’évolution de la situation en Birmanie, et a exhorté toutes les parties à œuvrer en faveur d’une issue pacifique, a déclaré son ministère des Affaires Étrangères.
À lire aussi :
Laisser un commentaire