En Allemagne, un homme qui se moquait de son collègue noir avec des bruits de singe lors d’une réunion du comité d’entreprise a été licencié. La Cour Constitutionnelle allemande, ayant statué sur ce licenciement, a jugé qu’il fut prononcé à juste titre.
Les deux collègues ont eu, lors d’une réunion de travail, des points de vue opposés sur l’utilisation d’un outil informatique. Pour avoir tenu ensuite des propos à caractère raciste à l’endroit de son collègue noir, en faisant notamment des bruits de singe « Ugah, Ugah! », l’un s’est vu licencié.
Ayant porté l’affaire devant les tribunaux, où il déposa une plainte contre son employeur pour licenciement abusif et pour violation de son droit à l’expression, le plaignant perdra tous ses procès, instances après instances.
En dernier ressort, la Cour Constitutionnelle fédérale d’Allemagne (das Bundesverfassungsgericht) s’est prononcée sur cette affaire.
D’un côté, la Cour reconnaît que licenciement du monsieur constitue bel et bien une restriction de sa liberté d’expression. Toutefois, cette restriction serait justifiée; car, selon la Cour, il ne s’agirait pas là d’une simple insulte bête et irréfléchie, mais d’un propos profondément dégradant à l’endroit du collègue noir.
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