En Allemagne, le gouvernement fédéral annonce vouloir renforcer la lutte contre le racisme, l’extrémisme de droite et l’antisémitisme. La commission de travail compétente a établi mercredi un catalogue de près de 90 mesures.
Entre autres mesures sont prévus : un travail de prévention plus intensif, un renforcement des forces de sécurité, des lois pénales plus strictes, une meilleure aide aux victimes et des échanges plus étroits avec la société civile.
Le gouvernement veut « apprendre à mieux comprendre les causes de l’extrémisme de droite et du racisme, apporter des réponses fermes aux actions de l’extrême-droite, et renforcer la promotion d’une société civile démocratique », indique un communiqué sur le catalogue de mesures.
Le Porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert, a déclaré sur Twitter : « Un signal clair : Le cabinet ministériel s’est entendu ce jour sur 89 mesures contre l’extrémisme de droite, le racisme et l’antisémitisme. »
Klares Signal: Das #Kabinett hat sich heute auf 89 konkrete Maßnahmen gegen #Rechtsextremismus, #Rassismus und #Antisemitismus verständigt. Hier das Wichtigste, alle Details unter https://t.co/ny8ii9Mnlx pic.twitter.com/mOjaqLcnMC
— Steffen Seibert (@RegSprecher) November 25, 2020
Plus d’un milliard d’euros devrait être mis à disposition à cet effet de 2021 à 2024. L’ensemble du cabinet devrait approuver les propositions du catalogue mercredi prochain.
La formulation d’un nouveau délit pour « agitation antisémite ou raciste » est également prévue. Il s’agit des types particuliers de campagnes antisémites ou racistes qui ne pouvaient jusqu’ici faire l’objet de condamnation, car ne réunissant pas les éléments constitutifs du délit général de « discours de haine » (Volksverhetzung).
Désormais, toute campagne de dénigrement visant directement des individus sera, elle aussi, passible de condamnation.
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