Yaoundé – Au Cameroun, une partie de l’actualité est concentrée sur le licenciement spectaculaire de deux journalistes bien connus du public. Le journaliste Pierre NKA fait cas de ce fait d’actualité en relevant son caractère humiliant.

Chères/Chers jeunes journalistes, il faut « oser »

Au moment de votre insertion professionnelle pensez à vous et non à l’employeur. L’actualité médiatique depuis quelques semaines et bien avant dans notre pays me préoccupe.

Que ce soit dans le privé comme dans le public, sauvons le journalisme en respectant les canons du métier.

Pierre NKA

Ceux qui embrassent le champ du journalisme doivent plus que jamais faire attention. Que ce soit dans le privé comme dans le public, sauvons le journalisme en respectant les canons du métier.

D’ailleurs, je le dis aux étudiants en fin de formation. Mieux créer son blog, son site Web, son journal, sa chaîne youtube que de subir entre les mains de plusieurs pseudos DP.

Je le dis pour l’éveil professionnel. Un homme politique camerounais en l’occurrence M. Paul Biya, dans sa posture de président de la République disait qu’il faut « oser ». C’est davantage dans le secteur de la presse qu’il importe de Oser.

Oser en respectant la déontologie. Oser en respectant le souci de RÉALITÉ. Oser en restant LUCIDE.

Pierre NKA

La compromission pour le « on va faire comment? » est une prison. Or par essence le journaliste est un homme libre. Qui dit liberté dit sens d’inventivité. Inventons une autre manière de faire. C’est possible…

En 30 ans de liberté de la Communication sociale au Cameroun, il y a beaucoup de mérites. Mais il y a surtout beaucoup de chose à faire, à commencer par la pratique du journalisme.

Nous avons une part de responsabilité sur l’état du Cameroun, notre pays. Ne devons pas des journalistes rentiers. Devenons des journalistes journalistes.