Les Nations Unies ont appelé le Mozambique à enquêter sur les informations selon lesquelles des milices auraient massacré des villageois et décapité des femmes et des enfants dans une région du nord agitée.
Au Mozambique, des médias locaux rapportent que pas moins de 50 personnes seraient mortes ces derniers jours dans des attaques perpétrées par des combattants liés à l’État islamique.
La violence avait augmenté cette année à Cabo Delgado – une province qui borde la Tanzanie et est le site d’un projet de gaz naturel de plusieurs milliards de dollars – alarmant les gouvernements à travers l’Afrique australe.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à l’ouverture d’une enquête dans un communiqué rendu public mardi soir.
«Le Secrétaire général est choqué par les récentes informations faisant état de massacres commis par des groupes armés non étatiques dans plusieurs villages … y compris la décapitation et l’enlèvement de femmes et d’enfants», a déclaré son porte-parole.
Les militants cherchant à se tailler un État islamiste ont lancé des attaques à Cabo Delgado en 2017. Ils se sont emparés de villes clés pendant de brèves périodes et ont atteint des cibles militaires cette année.
En septembre, Amnesty International a accusé des soldats mozambicains d’avoir commis des atrocités lors de la répression des violences, mais le ministère de la Défense a rejeté ces allégations, affirmant que des militants islamiques se faisaient régulièrement passer pour des soldats.
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