L’ancienne présidente bolivienne, Jeanine Áñez, a été arrêtée. « J’informe le peuple bolivien que Mme Jeanine Añez a été arrêtée et se trouve désormais entre les mains de la police », a écrit le ministre bolivien Carlos Eduardo del Castillo sur Twitter samedi. Le procureur a demandé une détention provisoire de six mois.
It warms my heart to see rightwing dictator & architect of the massacres of protesters Jeanine Añez in a Bolivian cell. pic.twitter.com/ICOc9QnctD
— a$hok kumar (@broseph_stalin) March 15, 2021
Selon l’agence de presse de Bolivie, ABI, l’ex-présidente de la transition Áñez a été arrêtée au cours d’une opération de police tôt samedi matin à Trinidad et emmenée à La Paz, où siège le gouvernement. Añez a reproché au parti de gauche au pouvoir, le MAS, de l’avoir fait arrêter dans un « acte d’abus et de persécution politique »
« Je dénonce devant la Bolivie et le monde entier, que dans un acte d’abus et de persécution politiques, le gouvernement du MAS m’a fait arrêter. Il m’accuse d’avoir participé à un coup d’État qui n’a jamais eu lieu. Mes prières pour la Bolivie et pour tous les Boliviens. », a-t-elle déclaré sur Twitter.
Denuncio ante Bolivia y el mundo, que en un acto de abuso y persecución política el gobierno del MAS me ha mandado arrestar. Me acusa de haber participado en un golpe de estado que nunca ocurrió. Mis oraciones por Bolivia y por todos los bolvianos.
— Jeanine Añez Chavez (@JeanineAnez) March 13, 2021
Deux anciens ministres d’Áñez également emprisonnés
Deux anciens ministres du « gouvernement de transition » dirigé par Áñez, Álvaro Coimbra (Justice) et Rodrigo Guzmán (Énergie), avaient déjà été arrêtés dans le département de Beni et emmenés à La Paz pour témoigner.
Un mandat d’arrêt a été émis contre Áñez vendredi, selon leurs propres informations. Áñez a mis en ligne sur Twitter un mandat d’arrêt pour terrorisme, incitation et complot, qui concerne également plusieurs ministres de l’ancien gouvernement intérimaire.
Áñez s’était proclamée présidente de transition après la démission du chef de l’État Evo Morales, à la suite des élections d’octobre 2019, sous la pression de l’armée.
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