Au Yemen, le gouvernement fait appel à Ernst & Young (EY) dans une affaire de blanchiment d’argent dans laquelle sa banque centrale est mise en cause.

Selon une déclaration du cabinet du Premier Ministre Maeen Abdul Malek, Ernst & Young devra auditer les comptes du gouvernement dans la banque centrale du Yemen. L’audit comprendra une supervision et un contrôle internes, ainsi qu’un examen des dépenses de dépôts saoudiens.

Le mois dernier, des observateurs indépendants de l’ONU ont accusé le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite de blanchiment d’argent et de corruption, rapporte l’agence de presse Reuters.

Démenti formel de la banque centrale

Dans un communiqué, la Banque centrale du Yémen a formellement démenti les accusations des observateurs de l’ONU. Elle nie catégoriquement avoir notamment abusé des dépôts saoudiens.

Elle ne serait par ailleurs aucunement impliquée dans quelconques opérations de blanchiment d’argent, ni de manipulation des taux de change, rapporte ArabNews.

Pour la banque, les accusations des observateurs de l’ONU ne pourraient être basées que sur de fausses informations. Ses activités financières, affirme-t-elle dans le communiqué, auraient toujours été transparentes et conformes aux règles monétaires et commerciales internationales.

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