La ministre française de la Défense, Florence Parly, a démenti les informations selon lesquelles des avions de combat français auraient bombardé des civils prenant part à un mariage au Mali.
Florence Parly a affirmé que seuls des groupes djihadistes opérant dans la région auraient été ciblés et atteints.
Selon certains rapports, un hélicoptère aurait bombardé des civils au Mali. L’incident se serait déroulé dans un petit village appelé Bounti, situé au centre du Mali.
Mais la ministre de la Défense a insisté sur ce qu’aucun hélicoptère n’aurait été engagé dans une telle opération qui aurait couté la vie à plusieurs de civils. Elle aurait personnellement vérifié l’information.
« Le 3 janvier, nous avons, après une action de reconnaissance et de renseignement, identifié un groupe terroriste à proximité de la localité de Bounti. Nous avons engagé deux avions de chasse française qui ont éliminé des dizaines de djihadistes », a affirmé la ministre sur France Inter.
« Nous n’avons engagé aucun hélicoptère sur la zone » et « il n’y avait ni mariage, ni femmes, ni enfant ». « Il s’agissait exclusivement d’hommes », a-t-elle martelé. « Ce n’est pas la première fois qu’on nous parle d’hélicoptères qui en définitive n’ont pas volé ».
Les pertes en vie humaines (notamment de soldats français) qui se succèdent font de plus en plus douter de l’efficacité de l’opération française Barkhane. Elle est actuellement composée d’environ 5000 hommes.
Sur la question d’un éventuel retrait de la France de la région, Florence Parly a déclaré que toute décision serait prise lors d’un sommet des pays du Sahel au Tchad le mois prochain. « Nous n’avons pas vocation à être éternels au Mali », a-t-elle répété.
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