Les États-Unis ont réagi avec colère face au rejet de leur demande d’extradition de Julian Assange, le fondateur de la Wikileaks.

Le gouvernement américain a été « extrêmement déçu » par la décision du tribunal de Londres, a annoncé lundi le ministère de la Justice à Washington.  » Nous poursuivrons nos efforts en vue d’obtenir l’extradition de M. Assange vers les États-Unis. »

À Londres, une juge avait précédemment refusé l’expulsion d’Assange. Elle l’a fait en invoquant son état de santé mentale. La juge a par ailleurs évoqué les conditions de détention prétendument sévères auxquelles il serait soumis aux États-Unis.

Judge says Assange has the intellect and determination to get round suicide prevention measures.

— James Doleman (@jamesdoleman) January 4, 2021

Les États-Unis accusent Assange d’avoir divulgué des documents secrets. Ils l’accusent d’espionnage. S’il est condamnable, il risque jusqu’à 175 ans de prison.

En 2010 et 2011, la plateforme Wikileaks avait mis sur Internet des centaines de milliers de documents secrets, principalement sur la guerre en Irak.

Le fondateur de Wikileaks a passé sept ans à l’ambassade du pays à Londres avant que l’Équateur ne retire son offre d’asile en 2019. La police britannique mis Julian Assange aux arrêts. Il se trouve actuellement dans une prison de haute sécurité au en grande Bretagne.

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