Le président américain sortant, Donald Trump, a limogé le ministre de la Défense Mark Esper. Le ministère sera désormais géré par l’ancien directeur du Centre national de lutte contre le terrorisme. Mark Esper était entré en conflit avec Donald Trump à plusieurs reprises.

Le président américain sortant, Donald Trump, a limogé le secrétaire à la Défense Mark Esper, peu de temps après l’élection perdue. Christopher Miller est son remplaçant, comme l’a annoncé le président sur son compte Twitter.

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Christopher Miller avait jusqu’ici occupé les fonctions de directeur du « National Counter Terrorism Center ». Les rumeurs de mise à pied d’Esper circulaient depuis des mois. L’on s’attendait donc à une telle décision après les élections, cependant, uniquement en cas de victoire de Donald Trump.

I am pleased to announce that Christopher C. Miller, the highly respected Director of the National Counterterrorism Center (unanimously confirmed by the Senate), will be Acting Secretary of Defense, effective immediately..

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 9, 2020

Mark Esper avait pris ses distances de Donald Trump

Depuis l’été, il y avait des tensions entre le président et le ministre de la Défense. Le contexte était les manifestations anti-racisme et les violences policières. Donald Trump avait, à plusieurs reprises, menacé de mettre fin aux troubles dans le pays en faisant recours à l’armée si nécessaire.

Pour ce faire, il aurait dû activer le «Insurrection Act» de 1807, qui permet au président américain de déployer l’armée américaine sur le territoire national lors de circonstances précises.

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Mark Esper s’était prononcé contre l’envoi de troupes militaires pour gérer les troubles, et s’était ainsi clairement positionné contre Donald Trump. Il avait décrit une telle mesure comme « dernier recours » qui ne devrait être utilisé que dans des « situations les plus urgentes et les pires ».

Le fait que le désormais ancien chef du Pentagone se soit si publiquement distancé du commandant en chef des armées est proprement inhabituel et n’a apparemment pas été bien pris par Donald Trump. Les médias américains avaient rapporté à l’époque, citant l’entourage du président, que ce dernier avait déjà évoqué la question d’un remplaçant.