Des manifestations au Mali contre le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta se multiplient dans le pays. Mais rien n’a fondamentalement changé. Car depuis le début de la crise, les exigences des manifestants sont au fond les mêmes.

La démission d’Ibrahim Boubacar Keïta
S’il y a une exigence principale sur laquelle tous les leaders de l’opposition malienne s’accordent, c’est bien la démission pure et simple du président de la République : Ibrahim Boubacar Keïta.
La Cour constitutionnelle a procédé à la proclamation des résultats du 2e tour de l'élection présidentielle. Je suis réélu pour un nouveau et dernier mandat, avec 67,16% des voix !
— Ibrahim Boubacar Keita (@IBK_PRMALI) August 20, 2018
Merci au Peuple Malien !
ANW KA MALIBA BƐ KA TAA ƝƐ – Notre Grand Mali avance#Mali #IBK pic.twitter.com/03uCkUvLxy
Ce dernier est président de la République du Mali depuis le 4 septembre 2013. De 1994 à 2000 il occupa la fonction de Premier ministre. De 2003 à 2007 il fut Président de l’Assemblée Nationale.
Le départ des troupes françaises
Déjà vendredi 10 janvier 2020, des manifestants maliens s’étaient réunis à Bamako pour réclamer le départ des forces étrangères, en particulier celles de la France. Dans la foulée, le drapeau français avait été brûlé.

Un Premier ministre issu des rangs de l’opposition
L’une des revendications du Mouvements dit M5 est la nomination d’un premier ministre issu de ses rangs. Le mouvement M5 est né en début juin 2020. Il est composé d’une partie de la société civile, de l’opposition politique et de religieux.
La dissolution de l’Assemblée Nationale
Parmi les revendications des leaders du M5-RFP, il y a : la dissolution de l’Assemblée nationale et la mise en place d’un organe législatif de transition Ils exigent par ailleurs le renouvellement des membres de la Cour constitutionnelle.

L’un des leaders principaux de ce mouvement est l’imam Mahmoud Dicko. Il est né vers 1954, originaire de la célèbre Région de Tombouctou.

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