Un nouveau rapport de l’organisation humanitaire Amref montre que 13.000 adolescentes au Kenya abandonnent l’école chaque année en raison de grossesses précoces.
Un responsable du groupe d’étude a déclaré qu’il était temps que le gouvernement protège les jeunes filles de toutes les difficultés qui entravent leur scolarité.
The report aims to reinforce & shape the youth self- narrative, & perception of the #teenagepregnancies as a key driver to the solutions needed to shift the teenage pregnancy plot while transforming education in Kenya. Read: https://t.co/hu1q49Gzys #SautiSasa @YouthActKE
— Amref Health Africa in Kenya (@Amref_Kenya) July 10, 2020
Une adolescente sur 5 est mère
Le rapport a été publié vendredi 10 juillet. Plus de 670 voix de jeunes ont été recueilli dans tout le pays. L’objectif fut de documenter ce que les jeunes gens (filles comme garçons) souhaitaient comme solutions aux grossesses précoces.
Le fait que près d’une adolescente kenyane sur cinq soit une mère représente non seulement un coût énorme pour le secteur de la santé, mais aussi une trahison du potentiel à une échelle choquante
D’après le ministère de la santé du Kenya, 378 687 adolescentes de 15 à 19 ans et 20 444 adolescentes de 10 à 14 ans auraient présenté des grossesses dans des établissements de santé en 2019.
Il s’agirait d’une baisse par rapport aux 415 480 adolescents de 15 à 19 ans et aux 24 665 adolescents de 10 à 14 ans enregistrés l’année précédente.
Ce rapport a suscité l’indignation de l’opinion. Il est d’autant plus choquant qu’une autre étude du même genre fut rendue publique récemment. Elle met en lumière que plus de 3000 écolières étaient tombées enceintes pendant la période de fermeture des écoles en raison du Covid-19.
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